"La photographie, c'est saisir l'instant, posé ou non, apprendre à le regarder, le cueillir, le conserver, mais, surtout, lui donner du sens, son propre sens."
Mes photographies sont éditées en série limitées à 15 exemplaires maximum, sur des papiers Fine Art. Chacune signée, numérotée et accompagnée de son certificat d'authenticité.
“ Même lorsqu’y figurent un mur de pignon américain zébré de ses fire escapes, un fragment de structure industrielle ou un nu féminin, les photographies de Marc sont des paysages.
D’abord au sens géographique du mot, comme fragment de nature offrant immédiatement au regard un ensemble cohérent de lignes, de volumes et de rapports significatifs. L’ondulation d’un flanc féminin y prend la même valeur que le vallonnement d’une campagne sous une nuée d’orage.
Mais aussi au sens esthétique d’un tableau : il ne s’agit pas seulement de reproduire tel morceau du réel, mais de l’interpréter. Ici le jeu de la lumière dans tous ses états est essentiel, comme le rappelait Diderot à propos de la peinture, parlant de "l’intelligence de la lumière". Ce profil renversé dans l’ombre où il se noierait, si son relief n’accrochait l’éclat d’une lampe : un paysage.
On se dit alors que Marc est un romantique, dans la mesure où pour lui ces paysages photographiques sont aussi des états d’âme. Ils semblent le plus souvent refléter un espace mental, ainsi de ces brumes investissant un sous-bois de leur mystère, ou de ces firmaments dramatiques "de l’horizon embrassant tout le cercle …" Aussi parcourt-on cet album comme on feuillette un recueil de poèmes, en une promenade sentimentale“.
Alain Le Gallo, universitaire, critique d’art.
Ces quelques images en noir et blanc, d'instants volés, d'atmosphères, de droites et de courbes ; ces représentations deviennent presque un exutoire tout en étant un rempart contre l'oubli.
“ Tout comme sa peinture, la photographie de Marc Leforestier est matière.
Mais loin de la rugosité des aplats de la première, de l’éclat de ses pigments, de la primitivité de ses figures, c’est dans le grain délicatement policé de ses noirs et blancs que se révèle, s’exprime et s’épanouit la seconde.
Emergent alors plaines et nues, brumes et flots, corps et constructions que souligne dans leur diversité l’infini modulation de clairs-obscurs à laquelle se prête une lumière éternelle complice. Car c’est dans ses entours que Marc L. choisit et saisit ses vues comme autant de fragments d’une réalité dont il éclaire la poésie secrète, comme autant d’impressions condamnées sinon par la fugacité de la seconde qui les a vu naître.
Et c’est bien du temps dont il est question ici aussi, du temps dont l’artiste s’applique à combattre l’œuvre d’oubli en lui disputant une à une les preuves d’instants, privilégiés à ses yeux par le sens qu’il leur donne. Autant d’images, d’instantanés, qui font écho aux émotions qui nous définissent et constituent notre lot commun, autant de moments suspendus arrachés à la ronde des heures qui les broie, éléments détourés, disparates, mais qui mis côte à côte, poignantes tesselles, dessinent peu à peu la mosaïque de l’existence.
Un arbre perdu dont nul cheminement ne viendra briser la solitude, une aube frileuse baignée de brume, l’écume d’une mer courroucée, le moutonnement de vignes alanguies, le galbe d’un corps offert, de lointains horizons appels au voyage…
Marc L. est friand de ces instants qui font la vie, volés au temps qui passe et efface ; Marc L. aime la vie, la célèbre, et elle le lui rend bien.“
Christophe Thomet, conservateur
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